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30 OCTOBRE.

l’Hôtel de ville. Là, où il passe ensuite, dix autres bataillons sont commandés devant lui.

Si ces vingt bataillons ne suffisent pas, c’est que la garde nationale presque tout entière est dans le mouvement.

Rentré à la Préfecture de police vers dix heures, Adam suit les progrès assez lents d’abord de l’émotion publique. Les partisans de MM. Blanqui et Flourens ont été pris au dépourvu ; ils se cherchent ; on parle, pour deux heures, d’un rendez-vous où l’action sera décidée.

Un peu avant une heure, Adam me dit adieu. Il se rend à l’Hôtel de ville il a été convoqué, je crois, et d’ailleurs le péril l’y appelle. Il laisse à la préfecture de police M. Georges Pouchet, son secrétaire général, et M. Demonbynes, son chef de cabinet, deux hommes faits pour les résolutions énergiques.

Bientôt après arrivent MM. Jules Favre et Picard. — « Où est le préfet ? — A l’Hôtel de ville, répond M. Pouchet ; le conseil y est réuni. — Peut-on encore entrer ? — Oui. » Ces messieurs sortent.