beaucoup de tués, de blessés, ce qui donne une tournure à l’affaire Ces vaniteux empanachés, ces courtisans formés par l’empire, regrettent les oignons d’Égypte, leur esclavage, abhorrent la République et ne consentiront jamais à lui donner des victoires.
Adam et Rochefort prétendent que le général Trochu, au début de l’attaque, les a suppliés de ne pas se monter la tête à propos du Bourget ; il a déclaré, malgré les protestations des membres du gouvernement, qu’il arrêterait l’affaire, qu’elle ne pouvait aboutir à rien. « Bellemare est un homme dangereux, trop ardent, » aurait dit M. Trochu.
Trop ardent ! un homme qui n’est pas à son poste une nuit de bataille. Dangereux ! celui qui voudrait enfin combattre, sortir, attaquer. Hélas ! hélas !
Adam me fait toujours taire quand je laisse parler trop vivement mon antipathie pour M. Trochu.
Rochefort nous raconte qu’il a dit hier à M. Trochu : « Général, il y a des positions stra-