fleurs, la mer et cette lumière, fille du grand
guérisseur, qui retrempe les âmes et les corps.
Et je suis à la Préfecture de police ! J’ai des cauchemars qui me poursuivent et m’enfièvrent. Oh ! que cette maison Piétri est lamentable ! Toute la matinée, pour distraction, j’assiste à l’arrivée et au départ des voitures cellulaires j’entends leur lourde entrée dans la cour de la Sainte-Chapelle. On crie : « No 1 pour Mazas, no 2 pour Sainte-Pélagie. » C’est navrant ! Si quelqu’un était destiné à être où je suis, ce n’est pas moi !
Adam est inquiet, moi aussi ; mais il est prêt à tout. Risquer sa vie n’est rien !
L’Officiel de ce matin contient une espèce d’amende honorable du gouvernement à l’opinion publique ; il s’agit des nouvelles publiées par le Combat.