des nouvelles du dehors ; ils emploient partout
leur fameux procédé d’investissement ; et, tout
à coup, à Metz, ils offriraient galamment la main
à Mme Bazaine pour la conduire à son époux, elle
qui a tout vu, elle qu’on a dû charger d’une
mission, qui sait tout, qui peut tout dire, tout
raconter : allons donc ! Il y a là quelque chose
d’inexplicable.
Jules Favre dit que les Prussiens ont du détrempement.
Ce brave Paris est si brave que la défense de Châteaudun l’a enthousiasmé, et qu’il retourne ses poches aux trois quarts vides pour donner à la souscription en faveur des victimes du grand Châteaudun.
Eugène Pelletan m’a fait de curieux récits sur ses visites dans les forts. Je l’ai supplié de me conduire aux avant-postes. Il est convenu qu’il viendra me prendre demain matin à neuf heures, et qu’Adam nous accompagnera au Moulin-Saquet. Eugène Pelletan nous répète que la présence des hommes qui sont du gouvernement fait très-bon effet aux avant-postes.