se sont entendus pour liquider l’opération, sous
prétexte de comptabilité. M. Clémenceau, maire
de Montmartre, où l’accident a eu lieu, a promis son concours. Il présidera une commission déjà nommée.
Dans les premiers jours du siége, on croyait à une attaque des remparts. On a voulu donner confiance aux Parisiens en leur montrant que tous les moyens de les défendre seraient acceptés. Paris entier s’intéresse au moindre essai de projectiles qui pourraient détruire l’ennemi ou ses ouvrages, on ne pense qu’à cela ; au fond, chacun est dans l’attente de quelque invention nouvelle qui nous donnerait la victoire, comme le feu grégeois la donna si souvent aux Grecs assiégés dans Constantinople.
On parlait hier, au gouvernement, du maréchal Bazaine, on doutait de lui ; M. Trochu repartit : « Vous avez raison de craindre l’ambition de Bazaine, il est fort mal entouré ; mais il est fin, habile, et il semble qu’il a plus d’intérêt à bien faire qu’à mal faire. » Quelqu’un ayant assuré que Bazaine parlementait avec les