mable, il courut chercher deux francs qu’il remit avec une véritable fierté au quêteur.
Hier, visite à Mme Trochu pour l’Œuvre du travail des femmes, dont je m’occupe. Il s’agit de trouver une combinaison pour donner à chaque ouvrière la propriété de sa machine, élever ainsi tout naturellement le salaire des femmes ; cette idée-là ne me sort point de l’esprit.
Il signor Cernuschi et M. Chaudey sont venus ce soir, et m’ont fait rire aux larmes en me racontant une séance du club de la Porte-Saint-Martin.
D’abord monte à la tribune M. Napoléon Gaillard, qui commence ainsi : « Je suis du peuple, du vrai peuple, je ne sais rien… — Alors, que venez-vous nous apprendre ? s’écrie-t-on de toutes parts. Vous n’êtes pas poli pour le peuple, même pour le vrai peuple ! »