ponds tranquillement que jamais M. Trochu n’a
prononcé de telles paroles. Adam m’affirme que
le gouverneur de Paris n’est pas pour la capitulation, qu’il lutte à cet égard de toutes ses
forces contre M. Ernest Picard, et que cela
seul explique pourquoi Rochefort soutient le
général avec tant de résolution.
La Vérité publie en grosses lettres un numéro à sensation, pour dire que la République rouge est proclamée à Lyon, que Crémieux l’accepte, que l’amiral Fourichon a donné sa démission, que Bazaine a capitulé, que nous avons été défaits à Orléans et en Normandie. L’émotion est terrible, la consternation générale ; il me semble que j’ai reçu un coup de casse-tête dans la maison Piétri.
On ne veut pas supprimer le journal, mais on ordonne au préfet de police d’arrêter le journa-