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LE SIÉGE DE PARIS.


attristé de cette manifestation. Dorian, le plus compétent de nos ministres, a répondu à Flourens que tous les fusils chassepot étaient distribués, et que, pour en forger, il fallait du fer de Suède ou des Pyrénées. Le général Trochu a dit à Flourens qu’il consentait à sortir avec lui : voilà du nouveau !

Je ne m’inquiète pas de voir Paris bouillonner un peu ; le danger est bien plutôt qu’il se refroidisse.

On vient de recevoir une dépêche de Glais-Bizoin ; l’espérance renaît. Cette dépêche annonce la levée en masse dans toute la province au cri de : « Pas un pouce de notre territoire, pas une pierre de nos forteresses ! »



7 octobre.


J’arrive du fort de Montrouge. Deux de mes amies, qui sont alliées du commandant, m’y ont conduite. Comme nous arrivions, les vigies —