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PRÉFACE

Ai-je eu tort de laisser paraître ces notes, qui n’étaient point destinées à la publicité, et que des amis trop bienveillants peut-être ont sauvées du feu ?

J’y ai réfléchi, et je ne me repens pas.

On peut leur reprocher d’être trop intimes. La vérité est qu’en les écrivant je ne songeais pas à faire de l’histoire. Si c’est un défaut, n’est-ce pas aussi un avantage ? Prises au jour le jour, pour ma fille absente, sans autre préméditation, elles ont au moins le mérite d’être sincères. Le jour où j’ai autorisé la publication de ces notes, j’aurais voulu