serie et le panégyrique de la misère[1]. »
En face d’un pareil argument, nous nous avouerions à tout jamais écrasée, si l’auteur de La Guerre ne se hâtait lui-même de nous faire renaître à l’espérance en réhabilitant la doctrine catholique : « Le Créateur, reprendrait-il sur un autre ton, en nous soumettant à la nécessité de manger, a voulu nous conduire pas à pas à la vie ascétique et spirituelle… La pauvreté est le principe de l’ordre social et notre seul bonheur ici-bas ; nous devons demander à Dieu notre pain quotidien… La pauvreté est la vraie providence du genre humain. À un ennemi de la pauvreté je répondrais : Bas le masque ! et j’ajouterais : La pauvreté est la plus grande vérité que le Christ ait prêchée aux hommes[2]. »