doctrine, la liberté ! » Quelle confusion de mots ! Le plus curieux est certainement ceci :
« Sans la guerre, aurions-nous seulement cette idée de valeur transportée de la langue du guerrier dans celle du commerçant ? »
Cette définition de la valeur, quoique légèrement tirée aux cheveux, n’est-elle pas originale ? Voilà qui prouve suffisamment à quel point M. Proudhon est possédé de ses nouvelles créations.
Écoutons un des cris de son âme : « Salut à la guerre, ce sang versé à flots, ces carnages fratricides qui font horreur à notre philanthropie ! » Puis il ajoute, en faisant allusion à une si sotte philanthropie : « Je crains que cette mollesse n’amène le refroidissement de notre vertu. » Cela rappelle les enthousiasmes que l’auteur de La Guerre éprouvait à la vue lointaine des « sublimes horreurs de la fusillade, » et son indi-