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dhon pose ainsi les termes d’une première proposition : « La guerre est une chose tout intérieure et observable dans les phénomènes de la conscience. » Étudions donc la guerre dans la sphère de la raison pure, et, dans la crainte « d’être cent fois plus grossier que les barbares, » gardons-nous de lui refuser « toute spiritualité. »

Ne comptons pas pour nous éclairer sur ce que le célèbre critique appelle « le verbiage des juristes et le matérialisme des militaires. » Interrogeons l’auteur de La Guerre et la Paix, il nous démontrera que, « bien loin d’être une passionnalité d’ordre inférieur, la guerre est un fait divin ! »

Qu’est-ce qu’un fait divin ? demandons-nous. « Tout ce qui se produisant en dehors de la série, reprend M. Proudhon, ou servant de terme initial, n’admet de la part du philosophe ni question ni doute. Le divin