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gueil, en montrant la Divinité dépouillée de ses attributs : « Dieu c’est le mal ! » Mais les débris de l’idole ne vinrent point tomber en poussière à ses pieds. L’encens continua de monter vers les nuages, et M. Proudhon divinisé resta seul, sans adoration et sans culte, face à face avec le ciel en courroux.

Depuis il a voulu frapper de nouveau et plus fort… Mais, à ce moment suprême, la voix de Jéhovah se fit entendre, et M. Proudhon, à genoux, écouta ceci : Je suis le Dieu vrai, le seul fort ! Tremble, car je punis l’orgueilleux dans sa femme, dans ses enfants, dans ses serviteurs, dans ses troupeaux, etc., jusqu’à la quatrième génération.

Et l’orgueilleux trembla.

Ce qu’il a été donné à M. Proudhon d’ouïr à travers les broussailles, il vient aujourd’hui nous le redire. Soyons attentifs, car le nouveau Moïse a la prétention de nous rapporter