Page:Lambeau - Histoire des communes annexées à Paris en 1859. La Chapelle Saint-Denis.djvu/96

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

seurs. Ce qui indique la non construction du mur d’enceinte, en cet endroit, au commencement de 1790.

Le Bureau de la route de Saint-Denis est très avancé, tout ce qui intéresse le service est en état et il ne s’agit plus que d’achever les logemens et quelques accessoires.

Aucune allusion n’est faite au Bureau des Vertus. Dans ce rapport, Antoine donne la liste des bureaux incendiés au mois de juillet 1789, avec l’indication des dégâts commis par les perturbateurs. Ne parlant pas des trois barrières qui nous intéressent particulièrement, on pourra sans doute en conclure qu’elles n’avaient pas été atteintes (?)[1].

Citons encore un manuscrit conservé à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris, qui est un état de la situation des travaux de la clôture en 1791. Ce document, qui n’ajoute rien de nouveau à ce que nous venons de dire, contient, en outre, les plans des Barrières[2].

Il en est de même de la pièce intitulée : État des Bureaux de la Nouvelle Enceinte de Paris et des maisons restantes des acquisitions qui ont été faites pour sa confection (vers 1791)[3].

Un document topographique de premier ordre est également conservé aux Archives Nationales, qui est le plan général de la nouvelle enceinte de Paris, divisé en 18 cartes donnant les noms des propriétaires qui vendirent des terrains, avec les dates des contrats, la nature des superficies employées ou non utilisées et revendues.

De la rue des Poissonniers au chemin des Vertus, les vendeurs étaient les sieurs Baduleau, Grouville, Lamare,

  1. Archives Nationales. Q1 1101.
  2. Bibliothèque historique de la Ville de Paris. Manuscrit, n° 28.300
  3. Archives de la Seine. Domaine. Carton n°59, dossier 6612.