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LA CHAPELLE-SAINT-DENIS

d’économie, de supprimer totalement le couronnement qui doit s’élever à environ 12 pieds au-dessus du comble de l’attique ; et aussi de ne pas exécuter quatre grandes guérites en pierre avec figures qui devaient flanquer les grilles. Suppression est aussi demandée de toutes les moulures des chambranles et des bossages des murs, et la réduction des terrasses et perrons précédant les péristyles. La Commission n’indique pas d’économies pour le Bureau des Vertus, composé d’un rez-de-chaussée, d’un premier étage et d’un couronnement. L’entrée de ce bureau, et la façade qui lui est opposée, sont décorées chacune d’un péristyle de quatre colonnes élevées sur plusieurs marches. Au-dessus des péristyles est une voûte portant un fronton triangulaire.

On lit dans ce procès-verbal que le mur de clôture, à cette époque, n’est pas commencé entre les bureaux Poissonnière et des Vertus, mais seulement en train de se construire à partir de ce dernier[1].

Dans son rapport du 3 février 1790, l’architecte Antoine, qui avait succédé à Le Doux, donne l’état d’avancement des travaux :

Le Bureau des Poissonniers n’est encore établi que provisionnellement, dans une baraque en bois, mais il y a tout ce qui est nécessaire au service de la barrière ; néanmoins son importance exige la construction d’un bâtiment où les bureaux de recettes et de contrôle puissent être convenablement établis et qui puisse rassembler les logemens de tous les employés nécessaires, plus une cour de service et des hangars, etc.

Il ajoute que l’intervalle entre ce bureau et celui du côté de la rue Rochechouart n’est clos qu’en planches sur environ 100 toises, sous la surveillance d’un corps de garde des chas-

  1. Bibliothèque historique de la Ville de Paris. Manuscrit n° 27.101.