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LA CHAPELLE-SAINT-DENIS

Deux autres inscriptions existaient également dans la Grande rue de la Chapelle, qualifiée sur le plan de Jean Beausère : rue du Faubourg Saint-Denis : elles appartenaient à la paroisse Saint-Laurent et non à celle de la Chapelle, étant situées en deçà de la rue Marcadet et du chemin de la Villette à la Chapelle, aujourd’hui rue Riquet. La première inscription à droite en venant de Paris, sur la maison du sieur Dupont, formant la pointe actuelle de la rue Philippe-de-Girard ; la seconde, à gauche, sur la maison de la Veuve Pigalle, à l’encoignure de la rue Marcadet.

Rue Marcadé, cote F. (Actuellement rues Ordener et Marcadet. ) Cette rue ne contenait qu’une seule maison entre la Grande rue de la Chapelle et le chemin de Clignancourt ou des Poissonniers, et située au coin de la dite Grande rue. Une inscription fut apposée sur cette maison, justement la même que celle ci-dessus, appartenant à la Veuve Pigalle, menuisière, et se trouvant comme les deux précédentes, en dehors de la paroisse de la Chapelle et sur celle de Saint-Laurent. C’est en raison de cette situation topographique, que ces trois dernières bornes furent marquées des lettres P. ST. LT. (Paroisse Saint-Laurent). Ce qui revient à dire que les deux rues actuelles Marcadet et Riquet formaient à cette époque la limite du village de la Chapelle du côté de Paris.

Rue Poissonnière ou chemin de Clignancourt, cote G. (Actuellement rue des Poissonniers.) Cette voie, ligne de démarcation entre les paroisses de Montmartre et de la Chapelle, ne possédait ni inscription ni numéro de porte cochère dans sa partie appartenant à cette dernière paroisse. Nous retenons donc de la nomenclature ci-dessus, le nombre de quinze bornes-inscriptions pour le village de la Chapelle. Ces quinze inscriptions appartenaient aux troisième, qua-