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LA CHAPELLE-SAINT-DENIS

contigus aux fauxbourgs Saint-Martin et Saint-Denis, et le tout pour satisfaire à la déclaration du 23 mars 1728[1].

Les rues de la Chapelle reçurent donc, comme celles du faubourg Saint-Denis, des inscriptions de bornes-limites ; des lettres de cote furent gravées à leurs extrémités : et, aux maisons à portes cochères ou charretières, on incrusta des numéros, au-dessus desquels, pour les distinguer de ceux du faubourg, on grava les lettres L. C., ce qui voulait dire la Chapelle, ou appartenant à la paroisse de la Chapelle. En voici la nomenclature et le détail, établis d’après les registres de Jean Beausire, père et fils, chargés de l’opération.

Rue du Cimetière, cote L. (Actuellement rue de Torcy), trois numéros de porte cochère et pas d’inscription.

Place du Cimetière, cote M. (Actuellement place de Torcy), quatre numéros de porte cochère et pas d’inscription.

Rue des Rosiers, cote N. (Actuellement partie de la rue de Torcy), deux numéros de porte cochère ; plus deux inscriptions : l’une à droite, sur la maison de Mme Boulle ; l’autre à gauche, sur le mur de M. Mergeret.

Rue de la Flache, cote O. (Actuellement partie de la rue de l’Évangile), trois numéros de porte cochère ; plus deux inscriptions : l’une à droite, sur le mur de M. Mergeret, à l’encoignure du Cimetière ; l’autre à gauche, sur la maison du sieur de la Brière.

Rue du Four ou des Francs-Bourgeois, cote P. (Actuellement partie de la rue Marc-Seguin), cinq numéros de porte cochère ; plus une inscription, à droite, sur la maison du sieur Marchand, à l’encoignure de la Grande-Rue.

  1. Archives Nationales. Q1 1099172 f* 53.