montre avec plus de netteté encore le petit village de la Chapelle, à cette époque du commencement du XVIIIe siècle, avec ses peu nombreuses habitations s’échelonnant le long des voies, et autour de son église[1].
Un plan parcellaire manuscrit, du XVIIe siècle, représente le canton de la Tournelle, vers la rue Riquet actuelle. On y voit des terres et héritages appartenant à Catherine Pigalle, à M. de Retz, à M. de Creil, à M. de Luynes et à M. de Larche[2].
Sur une grande pièce manuscrite, intitulée : Plan de la conduite des eaux, regards et puisards du Pré-Saint-Gervais jusqu’à la fontaine de Saint-Lazare, en 1732, se trouve le village de la Chapelle en entier, avec la démarcation des propriétés. La grande avenue de la Chapelle à Saint-Denis est dessinée et plantée d’arbres, mais le rond-point au sortir du village n’est pas encore représenté[3].
Ainsi que nous le disons ailleurs, les premières maisons de la localité qui nous occupe se trouvaient à la rue Marcadet et au chemin de la Villette, aujourd’hui rue Riquet. Le fait est indiqué sur le plan de B. Jaillot, de 1748, augmenté en 1765, où on lit ces mots en regard des voies ci-dessus : Entrée de la Chapelle.
Voici encore une jolie petite vue d’ensemble, dans le Plan topographique et raisonné de Paris, par L. Denis et J .-J. Pasquier,en 1758. Le village commence, comme nous venons de le dire, à la rue Marcadet, et se termine au rond-point planté d’arbres. Quelques rues y sont dénommées, de chaque côté de la Grande-Rue : la rue de la Borne, la rue au Curé, la
