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LA CHAPELLE-SAINT-DENIS

l’entretien de la couverture et des vitres, « antiphoniers, missels et processionnaux », jusqu’à concurrence du tiers des revenus des dites grosses dîmes :

Avec visite de l’eglise par experts, et indication des ornements, linges et livres manquant et necessaires, estimés par des ecclesiastiques.

Et quant aux grains qui lui étaient dus sous prétexte de gros, le sieur Virgille en exigeait le paiement à la mesure de Paris, et les réclamait en froment, qui était la meilleure partie de blé.

Ses doléances ne se bornaient pas là, et il voulait, pour lui et ses successeurs, le droit de prendre :

Les vertes dixmes, comme sur les navets, et autres légumes qui se recueilloient en la dite paroisse depuis douze ou quinze ans seulement.

Et aussi que les terres appartenant en propre à la cure soient déclarées exemptes de toutes dîmes envers l’abbaye.

Dans des instances successives, le curé Virgille demandait également la fixation du nombre des fêtes réservées, pendant lesquelles les religieux pouvaient officier à la Chapelle ; de même qu’il entendait les faire condamner à entretenir la procession solennelle qu’ils devaient faire de sept ans en sept ans, avec les reliques de l’abbaye, en la manière accoutumée, sinon qu’ils seraient privés de la dîme de la paroisse, laquelle devrait être réunie au domaine de l’œuvre.

Par une demande incidente et reconventionnelle, du 4 avril 1651, les religieux insistaient particulièrement pour que soient faites :

Défenses au dit sieur Virgille, de prendre la qualité de curé, qui seroit rayée par tout, et, pour l’avoir prise, condamné en tous les dommages et intérêts des dits religieux et aux despens.

Ils réclamaient aussi que le dit Virgille fût condamné à