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LA CHAPELLE-SAINT-DENIS

foire Saint-Laurent commençant vers Paris, aux maisons du faubourg Saint-Lazare[1].

Les registres du Châtelet mentionnent une saisie réelle, du 29 novembre 1642, portant sur une maison sise sur la chaussée d’entre le faubourg Saint-Denis et la Chapelle, consistant en corps de logis, salle basse, cuisine, chambres, greniers au-dessus, cours, puits, jardin planté en arbres fruitiers et en sainfoin ; et un moulin à vent bâti sur une tour, le tout enclos de murs, contenant quatre arpents ou environ, tenant à Messieurs de Saint-Lazare et par devant à la chaussée dite Grand chemin de Saint-Denis[2].

Ce moulin est encore indiqué dans une déclaration du 10 juin 1670, par laquelle dame Harlan, veuve de Antoine Boucher, possède une terre proche le Moulin de la Tour, terroir de la Chapelle, lieu dit La butte des Potences, tenant au chemin allant de Paris à Saint-Denis et au chemin des Potences[3].

Le 12 juillet 1677, Charles Boulanger, meunier en son Moulin de la butte des Potences, loue des terres à Joachim Bouquin, laboureur, demeurant au Moulin de la Tour[4].

Sur un plan d’une partie de la censive de Saint-Lazare, au milieu du XVIIIe siècle, le Moulin de la Tour est désigné en bordure de la chaussée de Saint-Denis et faubourg de Gloire, vers l’endroit où commençait cette voie (Grande-Rue de la Chapelle), du côté de Paris[5].

En 1770, sur le terroir de Saint-Lazare, un lieu dit était dénommé : Proche et au-dessous du Moulin de la Tour, don-

  1. Le Théâtre des Antiquités de Paris, par Jacques du Breul, 1612, p. 869.
  2. Archives Nationales. Y 3599 f* 384.
  3. Archives Nationales. S. 220B et S* 548 f* 140.
  4. Archives Nationales. Z2 640 A.
  5. Archives Nationales. NIV, Seine 40.

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