appelé le Moulin des Potences, situé sur le chemin qui va du faubourg Saint-Laurent à la Chapelle, reconnaît être propriétaire du dit moulin bâti sur deux arpents, tenant au chemin des Potences, acquis par lui de Antoine Dubuisson, baron de La Chaise, et de dame Anne de Recullé, son épouse, le 13 février 1653[1].
Nous trouvons déjà le nom de cette dame dans un acte du août 1603 par lequel Jean Sénéchal, marchand chapelier, vend à Jean Recullé un arpent au terroir de la Villette Saint-Lazare, au lieu-dit les Potences. tenant à la chaussée du faubourg Saint-Denis, au chemin des Potences et au lieu dit Caresme prenant[2].
Par contrat passé devant Mahault, en 1712, Noël Choesnel, entrepreneur des Ponts et Chaussées, et dlle Jeanne Henry, son épouse, avant, veuve du sieur Duval, ont constitué 565 livres de rentes au principal de 11.300 livres sous l’hypothèque de tous leurs biens, sur deux moulins à vent, l’un appelé le Moulin neuf, sur le chemin de la Chapelle-Saint-Denis (chemin des Potences) loué 200 livres, et l’autre, appelé Moulin des Potences, sis au même lieu, loué 250 livres[3].
D’un acte du 16 juillet 1722, Jean Duval. maître perruquier Paris, reconnaît qu’il est propriétaire et paie les cens au Chapitre de Paris, d’un moulin à vent, de bois, « garni de ses tournans, travaillans et autres ustensiles », sis au faubourg de Gloire, proche le faubourg Saint-Laurent, lieu dit la Butte, autrement de Reculé, sur le chemin de la Chapelle-Saint-Denis, petite maison et dépendances, tenant au chemin qui conduit de Paris à la Chapelle appelé le chemin des Po-
