liage de Messieurs de la Congrégation de Saint-Lazare de Paris.
Ce lieu dit : La Goutte d’or, déjà dénommé ainsi au XVe siècle, s’étendait, semble-t-il, jusque dans la région de Clignancourt puisque, à ces époques lointaines, certains actes le classent tantôt au terroir de Montmartre, tantôt au terroir de la Chapelle.
Le 15 février 1474, on trouve la cession par Jean Gillon, à Me Renaud de Maugès, prêtre, bénéficier en l’église de Paris, de deux arpents de vigne au terroir de Montmartre, lieu dit Goutte d'or, à la charge de cens vis-à-vis du seigneur dont il se trouve mouvant, et de 16 sols parisis de rente envers la fabrique de l’Église de Paris[1].
Une reconnaissance est faite par Jean Gillain et Gillet Roger, le 16 janvier 1506, en faveur de la fabrique de l’Église de Paris, de trente-deux sols parisis de rente sur un arpent de terre situé au terroir de Montmartre, lieu dit Goutte d’or[2].
Voici une autre reconnaissance, passée le 1er août 1514, sous les sceaux de la Prévôté de Paris, par Christophe Goupil, en faveur de la fabrique de l’Église de Paris, de 3 livres 4 sols parisis de rente payables au jour Saint-Martin, à prendre sur un demi-arpent de vigne faisant partie de 2 arpents, au terroir de Montmartre, lieu dit Goutte d'or, joignant au chemin de la Marre, et aux héritiers Philipot Chartier, Blamet-Seguier et Jean Paillard[3].
Le 8 février 1524, déclaration de Denis Guignault pour un quartier et demi de vigne faisant moitié de trois quartiers, au terroir de Montmartre, lieu dit Goutte d'or, près la Chapelle-