Un prospectus du temps indique que la suite des 48 barrières de Palaiseau se composait, si l'on peut dire, de quatre états, chaque état formant sept cahiers : Les gravures au simple trait destinées à être coloriées par les amateurs ; les gravures lavées à l’encre de chine ; les gravures, dites à l’aquarelle ; et enfin celles « coloriées par l’auteur avec le plus grand soin. » L’ouvrage était intitulé :
La Ceinture de Paris ou recueil des barrières qui entourent cette capitale, par J. L. G. B. Palaiseau, 1819, à Paris. chez Gastel, rue de Cléry, 42.
La barrière des Vertus est également représentée au trait, vue de trois-quarts, avec son péristyle de quatre colonnes, son fronton triangulaire et son couronnement, dans le recueil de Nougaret dont nous parlons à propos de la barrière Saint-Denis.
On trouvera également de jolies petites vues gravées, des barrières Saint-Denis et des Vertus, dans l' Atlas du Paris ancien et moderne, 1839, par J. de Mariés, qui sont celles déjà reproduites par Saint-Victor.
Nous avons dit plus haut que l’édification de l’enceinte des Fermiers généraux avait eu pour conséquence d’agrandir considérablement les dépendances de la localité de la Chapelle. Cette enceinte avait été tracée quelque peu arbitrairement au travers des faubourgs de la Ville, divisant ceux-ci en deux parties distinctes, une partie intra muros et une partie extra muros, mais toutes deux restées faubourgs de la capitale. Au regard de la Chapelle, le faubourg Saint-Denis extra muros, ou faubourg de Gloire, constituait donc la zone comprise entre le mur d’enceinte, aujourd’hui les boulevards extérieurs, et la rue Marcadet, et le chemin de la Chapelle à la Villette, actuellement rue Riquet.
