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LA CHAPELLE-SAINT-DENIS

Sa démolition date de 1860, ainsi que l’indique une photographie appartenant à un recueil conservé à la Bibliothèque historique de la Ville. Le bâtiment est vu de face et montre un fronton triangulaire supporté par quatre colonnes ; l’aspect en est fort robuste et semble dans un parfait état de conservation. Au-dessous de cette photographie sont écrits ces mots : Barrière Saint-Denis, détruite en 1860[1]. Si, en 1860, la Ville de Paris avait eu l’ingénieuse pensée de conserver ce monument, il décorerait agréablement aujourd’hui l’un des deux squares qui se trouvent à l’entrée de la rue de la Chapelle, celui situé à droite en venant de Paris.

Comme reproduction iconographique de cette barrière nous citerons une jolie petite vue lavée au bistre, qui est sans doute de Misbach ? (1797-1798), conservée aux Estampes du Musée Carnavalet.

On connaît également la petite vue ovale, dessinée et gravée par Gaitte, vers le premier Empire. Et aussi la gravure ronde en couleur, qualifiée : Nouvelle barrière du chemin de Saint-Denis, dessinée par Sergent, gravée par Guyot, et datant de la Révolution.

Dans un recueil, intitulé : Album des anciennes barrières, par Nougaret, on en trouve également une image, au trait avec quelques vestiges de couleur à l’aquarelle[2].

Citons aussi la belle planche de Courvoisier, gravée par Mme Boivin, montrant la barrière en question, avec une perspective très pittoresque des premières maisons du faubourg Saint-Denis au commencement du XIXe siècle[3].

  1. Bibliothèque historique de la Ville de Paris. Album de photographies des anciennes barrières, n° 1318.
  2. Bibliothèque historique de la Ville de Paris. N* 10.577.
  3. Musée Carnavalet. Estampes.