ville pour les recevoir. Je prie Dieu vous assister en un œuvre si plein de mérite, et vous donner, Monsieur, très-heureuse et longue vie.
» De Paris, ce premier jour de mars 1608.
L’archevêque des Maronites écrivit au cardinal Du Perron pour le remercier des secours accordés par le roi de France. (Cette lettre est écrite en italien, et nous en donnons la traduction littérale.)
« Au très-illustre et très-révérend seigneur cardinal Du Perron, salut en celui qui est notre véritable salut.
» J’écris respectueusement cette lettre à votre très-illustre seigneurie, comme au bienfaiteur et au consolateur de ma nation, après que, avec grande allégresse et contentement, nous avons reçu notre missel. Nous y avons vu et il y est prouvé que le nom de notre nation vient du bienheureux Maron, abbé ; au nom duquel nous supplions la Majesté di-