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Ainsi toujours sur la mer éternelle
L’humanité promène un œil hagard :
Ce jeune mousse, ardente sentinelle,
C’est toi, poète au dévorant regard.
Quand l’équipage à genoux pleure et prie,
Quand matelots et pilote sont las,
Prophète aimé, Dieu par ta voix leur crie :
« Marchez toujours, le bonheur est là-bas ! »