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Bulbul ainsi que toi ne chante qu’une aurore :
Mais il revient souvent au bois qu’il a quitté,
Écouter si du roc la source coule encore.
En soupirs aussi purs si le son s’évapore.
Si la rosée y tombe aux tièdes nuits d’été.

Ah ! reviens comme lui, bel oiseau qui t’envoie !
Tu trouveras toujours un écho dans nos bois.
Un désert dans nos cœurs qu’aucun bruit ne console.
Et des pleurs dans nos yeux pour tomber à ta voix.


Saint-Point, 23 septembre 1834.