Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 5.djvu/318

Cette page n’a pas encore été corrigée

 
Les lionceaux ont des asiles,
Les oiseaux du ciel ont des nids :
Les pauvres mères de nos villes
N’ont point de toits pour leurs petits !

Oh ! rouvrez-leur des bras de mère,
Donnez-leur le lait et le pain,
Et gardez de la graine amère
Le van qui leur épand le grain !