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jocelyn.

» De tout ce qui me voit je suis l’astre et la vie ;
» Comme le cèdre altier l’herbe me glorifie ;
» J’y chauffe la fourmi, des nuits j’y bois les pleurs ;
» Mon rayon s’y parfume en traînant sur les fleurs.
» Et c’est ainsi que Dieu, qui seul est sa mesure,
» D’un œil pour tous égal voit toute la nature !… »
Chers enfants, bénissez, si votre cœur comprend,
Cet œil qui voit l’insecte et pour qui tout est grand ! »

(Plusieurs dates manquent ici.)