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jocelyn.

Dans les sons inégaux que son onde module,
Chaque soupir de l’âme en note s’articule :
Harpe toujours tendue, où le vent et les eaux
Rendent dans leurs accords des chants toujours nouveaux,
Et qui semble la nuit, en ces notes étranges,
L’air sonore des cieux froissé du vol des anges.
Maintenant vous avez mon horizon dans l’œil :
Demain vous passerez, ma sœur, mon pauvre seuil.