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Et que l’insecte même, entonnant son cantique,
Bourdonnera d’amour sur les bourgeons naissants ;

Quand vos regards, noyés dans la vague atmosphère,
Ainsi que le dauphin dans son azur natal,
Flotteront incertains entre l’onde et la terre,
Et des cieux de saphir et des mers de cristal,

Écoutez dans vos sens, écoutez dans votre âme,
Et dans le pur rayon qui d’en haut vous a lui ;
Et dites si le nom que cet hymne proclame
N’est pas aussi vivant, aussi divin que lui ?