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I


PENSÉE DES MORTS




Voilà les feuilles sans séve
Qui tombent sur le gazon ;
Voilà le vent qui s’élève
Et gémit dans le vallon ;
Voilà l’errante hirondelle
Qui rase du bout de l’aile
L’eau dormante des marais ;
Voilà l’enfant des chaumières
Qui glane sur les bruyères
Le bois tombé des forêts.