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II


L’HYMNE DE LA NUIT




Le jour s’éteint sur tes collines,
Ô terre où languissent mes pas !

Quand pourrez-vous, mes yeux, quand pourrez-vous, hélas !

Saluer les splendeurs divines
Du jour qui ne s’éteindra pas ?

Sont-ils ouverts pour les ténèbres
Ces regards altérés du jour ?

De son éclat, ô Nuit, à tes ombres funèbres

Pourquoi passent-ils tour à tour ?