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COMMENTAIRE


DE LA TROISIÈME MÉDITATION




Cette Méditation n’est qu’un fragment d’un morceau de poésie beaucoup plus étendu que j’avais écrit bien avant l’époque où je composai les Méditations véritables. C’étaient des vers d’amour adressés au souvenir d’une jeune fille napolitaine dont j’ai raconté la mort dans les Confidences. Elle s’appelait Graziella. Ces vers faisaient partie d’un recueil en deux volumes de poésies de ma première jeunesse, que je brûlai en 1820. Mes amis avaient conservé quelques-unes de ces pièces : ils me rendirent celle-ci quand j’imprimai les Méditations. J’en détachai ces vers, et j’écrivis le nom d’Elvire à la place du nom de Graziella. On sent assez que ce n’est pas la même inspiration.