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COMMENTAIRE


DE LA VINGT-DEUXIÈME MÉDITATION




Ceci est une Méditation sortie avec des larmes du cœur de l’homme, et non de l’imagination de l’artiste. On le sent ; tout y est vrai.

Les lecteurs qui voudront savoir sous quelle impression réelle j’écrivis, après une année de silence et de deuil, cette élégie sépulcrale, n’ont qu’à lire dans Raphaël la mort de Julia. Mon ami M. de V…, qui assistait à ses derniers moments, me rapporta, de sa part, le crucifix qui avait reposé sur ses lèvres dans son agonie.

Je ne relis jamais ces vers : c’est assez de les avoir écrits.