Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 1.djvu/387

Cette page a été validée par deux contributeurs.
COMMENTAIRE


DE LA DIXIÈME MÉDITATION




Cette élégie se rattache au temps dont j’ai donné, sous un autre nom, le récit dans Raphaël.

Il n’y a pas de commentaire à ces effusions du premier amour, qui chantent ou pleurent en nous sous un regard limpide, ou sous un regard assombri de pressentiments. Le roseau chante aussi sous le vent qui le courbe ou sous le vent qui le relève. Mais demandez-lui ce qu’il chante : il n’en sait rien. Tout est chant dans la nature, parce que tout est voix. Le poëte note quelques-unes de ces voix confuses et perdues, voilà tout, le sentiment n’est qu’un écho des sensations.