Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 1.djvu/349

Cette page a été validée par deux contributeurs.

CINQUIÈME
MÉDITATION



LE POËTE MOURANT


La coupe de mes jours s’est brisée encor pleine ;
Ma vie en longs soupirs s’enfuit à chaque haleine ;
Ni larmes ni regrets ne peuvent l’arrêter :
Et l’aile de la Mort, sur l’airain qui me pleure,
En sons entrecoupés frappe ma dernière heure.
Faut-il gémir ? faut-il chanter ?…