Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 1.djvu/283

Cette page a été validée par deux contributeurs.

TRENTE-SEPTIÈME
MÉDITATION



LA POÉSIE SACRÉE
DITHYRAMBE


À M. EUGÈNE DE GENOUDE[1]


Son front est couronné de palmes et d’étoiles ;
Son regard immortel, que rien ne peut ternir,
Traversant tous les temps, soulevant tous les voiles,
Réveille le passé, plonge dans l’avenir.
Du monde sous ses yeux les fastes se déroulent,
Les siècles à ses pieds comme un torrent s’écoulent ;

  1. M. de Genoude, à qui ce dithyrambe est adressé, est le premier qui ait fait passer dans la langue française la sublime poésie des