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MÉDITATIONS
COMMENTAIRE


DE LA VINGT-CINQUIÈME MÉDITATION




Cette Méditation n’est qu’un cri de l’âme jeté devant Dieu dans une petite église de village, où j’aperçus un soir la lueur d’une lampe, et où j’entrai, plein de la pensée qui me poursuivait partout. Une image se plaçait toujours entre Dieu et moi : j’éprouvai le besoin de la consacrer. En sortant de ce recueillement dans ces murs humides de soupirs, j’écrivis cette Méditation. Elle était beaucoup plus longue : j’en retranchai la moitié à l’impression. La piété amoureuse a deux pudeurs : celle de l’amour et celle de la religion. Je n’osai pas les profaner.