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ANTONIELLA

CXXXII

Pendant que ce groupe de la mère et des enfants se roulait sur le plancher à nos pieds et qu’on n’entendait que les sanglots et leurs soupirs qui s’éteignaient dans leur anéantissement, le curé de Santa-Agatha, les sœurs et moi, nous causions tout bas de ce qu’il y avait à faire pour instruire la justice, délivrer la mère innocente, Antoniella, et libérer par la grâce du roi le jeune homme aux galères de Messine, à qui l’amour avait révélé l’innocence.

— Achevez votre bonne œuvre, dis-je enfin au bon curé ; consolez Annunziata ;