Page:Lamartine – Antoniella.djvu/184

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
178
ANTONIELLA

condamnées selon la rigueur des lois et l’énormité du crime.

Je ne vis donc point l’amie que je conduisais à la mort par cette calomnieuse dénonciation, avant la séance du tribunal criminel. Le délai dura plus d’un mois.

« Tant mieux ! pensais-je. Pendant ce temps, les jumeaux mangent le pain du roi et boivent le lait du couvent. Qu’importent les femmes ! »

LXXIII

On nous avait transportées et incarcérées seules et séparément dans la prison criminelle.