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ANTONIELLA.

soulager à tout prix, même par la mort.

J’attendis le moment où les juges de la Vicaria ouvriraient leur prochaine session. et me feraient sans doute appeler devant eux, comme amie d’Annunziata et comme témoin de sa conduite, pour décider en conscience si réellement elle était ma complice.

Elle, de son côté, je n’en doute pas, se réjouissait d’une comparution qui devait prouver son innocence, et lui faire rendre la liberté et ses fruits d’amour. Le petit travail qu’elle avait appris, ainsi que moi, dans la Vicaria, lui donnait l’espérance de, pouvoir vivre avec eux et moi lorsqu’elle serait libre.