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ANTONIELLA.

ler à terre leurs marchandises ou leurs cocomeri, et en considération des charmants visages de nos deux enfants.

LII

Mais cette dernière ressource ne tarda pas elle-même à nous manquer. Les lazzaroni nous remarquèrent ; ils furent jaloux de ce petit gain fait contre eux, dans les rues et sur les places, par deux femmes qui possédaient une maison à elles sur la hauteur de San-Martino, et ils nous éloignèrent, à force d’invectives, de quartier en quartier. Réduites alors au désespoir, nous vendîmes la pauvre maison deux cents écus à la fa-