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de leur couleur, de leur consistance, et de celles de leurs parties ;

2°. L’écorce qui les recouvre partout et qui les fait communiquer par ses pores avec les milieux environnans ;

3°. Les organes plus ou moins composés, qui naissent à l’extérieur, se développent dans le cours de la vie du végétal, servent à sa reproduction, n’exécutent qu’une seule fois leurs fonctions, et sont les plus importans à considérer pour déterminer les caractères et les vrais rapports de chaque végétal.

C’est donc dans la considération des parties extérieures des plantes, et principalement dans celle des organes qui sont propres à leur reproduction, qu’il faut chercher les moyens de caractériser les végétaux, et de déterminer leurs rapports naturels.

D’après tout ce que je viens d’exposer, comme étant le résultat positif des connoissances acquises par l’observation, il est évident que, d’une part, les vrais rapports dans les animaux ne peuvent être déterminés que d’après leur organisation intérieure, parce qu’elle en fournit les moyens et les seuls véritablement importans ; et que, de l’autre part, ces rapports ne peuvent être pareillement déterminés dans les végétaux, ainsi que les coupes qui y distinguent les classes, les