fondée, et qu’on sera forcé de la reconnoître pour une de ces vérités auxquelles cependant on ne peut arriver que par des inductions incontestables.
Je terminerai ce que j’avois à dire sur le fluide singulier dont il est question, par quelques considérations qui peuvent répandre beaucoup de lumières sur diverses fonctions organiques qui s’exécutent à l’aide de ce fluide.
Toutes les parties du fluide nerveux communiquent ensemble dans le système d’organes qui les contient ; en sorte que, selon les causes qui l’excitent, ce fluide ne se meut, tantôt que dans certaines portions comme isolées de sa masse, et tantôt presque toute sa masse, ou du moins toute celle qui est libre, se trouve en mouvement.
Ainsi donc, le fluide dont il s’agit se meut dans certaines portions et même dans de petites portions de sa masse :
1o. Lorsqu’il fournit à l’excitation musculaire, soit celle qui est indépendante de l’individu, soit celle qui en est dépendante ;
2o. Lorsqu’il exécute quelqu’acte d’intelligence.
Le même fluide, au contraire, se meut dans toutes les parties de sa masse libre :
1o. Lorsque, subissant un mouvement géné-