des derniers ordres ; elle en a fait de beaucoup plus grands dans les oiseaux ; et elle offre dans les mammifères des derniers ordres, tous ceux qu’elle peut avoir dans les animaux.
L’intelligence est donc une faculté particulière à certains animaux qui possèdent celle de sentir ; mais cette faculté n’est pas commune à tous ceux qui jouissent du sentiment : en effet, nous verrons que, parmi ces derniers, ceux qui n’ont pas l’organe particulier propre à l’exécution des actes de l’intelligence, ne peuvent avoir que de simples perceptions des objets qui les affectent ; mais qu’ils ne s’en forment point d’idée, ne comparent point, ne jugent point, et sont régis, dans toutes leurs actions, par leurs besoins et leurs penchans habituels.
En me bornant, dans les neuf chapitres précédens, aux seules observations que j’avois à présenter, j’ai évité d’entrer dans une multitude de détails, à la vérité, fort intéressans, mais que l’on trouve dans les bons ouvrages de physiologie que le public possède : les considérations que j’ai exposées me paroissent suffire pour prouver :
1o. Que la vie, dans tout corps qui la possède, ne consiste qu’en un ordre et un état de choses qui permettent aux parties intérieures de ce corps