s’y trouve un ordre de choses qui y permet de pareils résultats.
Relativement à ceux de ces fluides invisibles qui composent principalement la cause excitatrice que nous considérons ici, deux d’entre eux nous paroissent faire essentiellement partie de cette cause ; savoir : le calorique et le fluide électrique. ce sont les agens directs qui produisent l’orgasme et les mouvemens intérieurs qui, dans les corps organisés, y constituent et y entretiennent la vie.
Le calorique paroît être celui des deux fluides excitateurs en question, qui cause et entretient l'orgasme des parties souples des corps vivans ; et le fluide électrique est vraisemblablement celui qui fournit la cause des mouvemens organiques et des actions des animaux.
Ce qui m’autorise à ce partage des facultés que j’assigne aux deux fluides dont il s’agit, se fonde sur les considérations suivantes.
Dans les inflammations, l’orgasme qui y acquiert une énergie excessive, et même à la fin destructive des parties, n’y devient évidemment tel que par l’extrême chaleur qui se développe dans les organes enflammés : c’est donc particulièrement au calorique qu’il faut attribuer l’orgasme. La vitesse des mouvemens du calorique, ainsi