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l'organisation, ainsi que la cause de sa composition et de ses développements, que ne pourraient le faire toutes les considérations que présentent les animaux plus parfaits, tels que les vertébrés.

Lorsque je fus pénétré de ces vérités, je sentis que, pour les faire connaître à mes élèves, au lieu de m’enfoncer d’abord dans le détail des objets particuliers, je devais, avant tout, leur présenter les généralités relatives à tous les animaux; leur en montrer l’ensemble, ainsi que les considérations essentielles qui lui appartiennent: me proposant ensuite de saisir les masses principales qui semblent diviser cet ensemble pour les mettre en comparaison entre elles et les faire mieux connaitre chacune séparément.

Le vrai moyen, en effet, de parvenir à bien connaître un objet, même dans ses plus petits détails, c’est de commencer par l’envisager dans son entier; par examiner d’abord, soit sa masse, soit son étendue, soit l’ensemble des parties qui le composent; par rechercher quelle est sa nature et son origine, quels sont ses rapports avec les autres objets connus; en un mot, par le considérer sous tous les points de vue qui peuvent nous éclairer sur toutes les généralités qui le concernent. On divise ensuite l’objet dont il s’agit en parties principales,