d’avertir de ce qui me parait être et de ce qui pourrait effectivement avoir lieu.
Quoi qu’il en soit, en me livrant aux observations qui ont fait naître les considérations exposées dans cet ouvrage, j’ai obtenu les jouissances que leur ressemblance à des vérités m’a fait éprouver, ainsi que la récompense des fatigues que mes études et mes méditations ont entraînées; et en publiant ces observations, avec les résultats que j’en ai déduits, j’ai pour but d’inviter les hommes éclairés qui aiment l’étude de la nature à les suivre et les véritier et à en tirer de leur côté les conséquences qu’ils jugeront convenables.
Comme cette voie me parait la seule qui puisse conduire à la connaissance de la vérité, ou de ce qui en approche le plus, et qu’il est évident que cette connaissance nous est plus avantageuse que l’erreur qu’on peut mettre à sa place, je ne puis douter que ce ne soit celle qu’il faille suivre.
On pourra remarquer que je me suis plu particulièrement à l’exposition de la seconde et surtout de la troisième partie de cet ouvrage et qu’elles m’ont inspiré beaucoup d’intérêt. Cependant, les principes relatifs à l’histoire naturelle dont je me suis occupé dans la première partie doivent être au moins considérés comme les objets qui peuvent être