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cette puissance dans l'intérieur même de ces êtres et qu’à la fin elle parvint à mettre cette même puissance à la disposition de l’individu.

Tels sont les sujets principaux que j’ai essayé d’établir et de développer dans cet ouvrage.

Ainsi, cette Philosophie zoologique présente les résultats de mes études sur les animaux, leurs caractères généraux et particuliers, leur organisation, les causes de ses développements et de sa diversité, et les facultés qu’ils en obtiennent; et, pour la composer, j’ai fait usage des principaux matériaux que je rassemblais pour un ouvrage projeté sur les corps vivants, sous le titre de Biologie, ouvrage qui, de ma part, restera sans exécution.

Les faits que je cite sont très-nombreux et positifs et les conséquences que j’en ai déduites m’ont paru justes et nécessaires, en sorte que je suis persuadé qu’on les remplacera difficilement par de meilleures.

Cependant, quantité de considérations nouvelles, exposées dans cet ouvrage, doivent naturellement, dès leur première énonciation, prévenir défavorablement le lecteur, par le seul ascendant qu’ont toujours celles qui sont admises, en général, sur de nouvelles qui tendent à les faire rejeter. Or, comme ce pouvoir des idées anciennes sur celles qui paraissent